Dieu dit : « Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux et qu’il sépare les eaux d’avec les eaux » et il en fut ainsi. Dieu fit le firmament, qui sépara les eaux qui sont sous le firmament d’avec les eaux qui sont au-dessus du firmament, et Dieu appela le firmament « ciel ». Il y eu un soir et il y eu un matin : deuxième jour.
Dieu dit : « Que les eaux qui sont sous le ciel s’amassent en une seule masse et qu’apparaisse le continent » et il en fut ainsi. Dieu appela le continent « terre »(matière) et la masse des eaux « mers »(espace), et Dieu vit que cela était bon.
Galaxies et étoiles émergent de l’océan de chaleur, toujours en expansion.
Cette prédominance de la matière massive sur le rayonnement va inaugurer un nouveau chapitre de l’histoire de l’univers. C’est la gravité, non pas à l’échelle de l’univers, mais à diverses échelles locales, que va venir la relance.
Dans le fluide homogène que constitue le cosmos, des masses de matière vont se condenser sous l’effet de la gravitation. Il y en a toute une hiérarchie. Par ordre de dimensions décroissantes, ce sont les superamas de galaxies, les amas de galaxies et les galaxies individuelles.
Les galaxies, en leur sein, de nouvelle condensation de matière vont se produire. Grâce à la nature particulière de la force de gravité, ces condensations vont transformer en chaleur interne une partie de leur énergie. Elles vont reprendre, mais vers le haut cette fois, l’ascenseur de la température. Elles vont se réchauffer et briller. On les nommera étoiles.
Alors que l’univers dans son ensemble, continue inexorablement à se vider de sa chaleur, des îlots de matière capables de contrer cette tendance vont émerger ici et là au sein de la galaxie. Et, dans chacun de ces îlots privilégiés, l’évolution de la complexité va reprendre. Après l’essai avorté de la nucléosynthèse primordiale, les étoiles sont, en quelque sorte, la seconde chance de l’univers.