Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel pour séparer le jour et la nuit : qu’ils servent de signes, tant pour les fêtes que pour les jours et les années : qu’ils soient des luminaires au firmament du ciel pour éclairer la terre » et il en fut ainsi. Dieu fit les deux luminaires majeurs : le grand luminaire comme puissance du jour, le petit luminaire comme puissance de la nuit, et les étoiles. Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre, pour commander au jour et à la nuit, pour séparer la lumière et les ténèbres, et Dieu vit que cela était bon. Il y eu un soir et il y eu un matin : quatrième jour.
Début du système solaire. Revenons, par la pensée, au cœur d’une vaste et opaque nébuleuse, constituée de matières gazeuses et poussiéreuses. Ces poussières, en vastes nappes, se disposent autour des premiers embryons d’étoiles, un peu comme les anneaux autour de Saturne. Dans ces disques s’amorce un long processus de condensation. Les poussières s’agglutinent les unes aux autres. Des petits corps en résultent, qui gravitent autour de l’embryon stellaire, sur des orbites plus ou moins régulières. Ils se croisent souvent, et les collisions sont fréquentes. Selon la violence des chocs, les corps se fracassent ou se combinent. S’ensuit une période de compétition au cours de laquelle certains objets voient leur masse s’accroître. Les plus gros absorbent les plus petits. Avec les masses, les champs de gravité augmentent. Autour des plus massifs, c’est l’avalanche. Le système se dépeuple au profit des gagnants : les planètes. L’avalanche finale a laissé des marques. Les chutes des petits corps sur les planètes en formation ont criblé les surfaces de cratères visibles encore aujourd’hui. Leur mosaïque désordonnée forme la trame du relief mercurien ou lunaire.