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 comment la bible nous est parvenue?

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MessageSujet: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyVen 22 Avr à 8:41

Sunglass
mon but de cette partie n'est pas sujet a polémique mais de montrer comment la bible la parole de DIEU nous est parvenue malgrés beuacoup d'opposants. Réflexion

Comment la Bible nous est parvenue — Première partie

DANS un petit atelier, un imprimeur et ses jeunes apprentis travaillent en cadence sur leur presse de bois, plaçant soigneusement des feuilles de papier blanches sur les caractères. Quand ils les retirent, ils vérifient le texte imprimé. Ensuite, pour les sécher, ils suspendent les pages pliées en deux sur des cordes fixées d’un mur à l’autre.

Soudain, un violent martèlement ébranle la porte. Inquiet, l’imprimeur ouvre, et un groupe de soldats armés font irruption dans la pièce. Ils se mettent à la recherche de l’ouvrage illégal par excellence : la Bible dans la langue du peuple !

Mais ils arrivent trop tard. Avertis du danger, le traducteur et son assistant s’étaient déjà précipités dans l’atelier, et ils gagnent à présent le Rhin, les bras chargés de liasses de feuilles. Ils ont au moins sauvé une partie de leur travail.

Le traducteur en question était William Tyndale ; en 1525, il essaya de publier à Cologne, en Allemagne, son “ Nouveau Testament ” en anglais, interdit à l’époque. Ce qu’il vécut était loin d’être unique. Tout au long des près de 1 900 années qui se sont écoulées depuis l’achèvement de la rédaction de la Bible, des hommes et des femmes ont pris de grands risques pour traduire et répandre la Parole de Dieu. Aujourd’hui, nous retirons encore des bienfaits de leur travail. Qu’ont-ils accompli ? De quelles façons la Bible que nous avons entre les mains nous est-elle parvenue ?

Les premières copies et traductions de la Bible
Les véritables serviteurs de Dieu ont toujours tenu sa Parole en haute estime. Une encyclopédie biblique fait remarquer : “ À l’instar de leurs ancêtres juifs, les premiers chrétiens accordaient de la valeur à la lecture des livres sacrés. À l’exemple de Jésus (Mt 4.4 ; 5.18 ; Lc 24.44 ; Jn 5.39), les apôtres possédaient une connaissance de l’Ancien Testament qui suppose une lecture et une étude prolongées et assidues, ce à quoi ils ont encouragé leurs disciples (Rom 15.4 ; 2 Tm 3.15-17). ” — New Catholic Encyclopedia.

À cette fin, des copies de la Bible devaient être faites. Dans les temps préchrétiens, l’essentiel de cette tâche est effectué par d’‘ habiles copistes ’, des spécialistes très qualifiés qui ont la hantise des erreurs (Ezra 7:6, 11, 12). Visant la perfection, ils établissent des normes élevées pour tous les copistes de la Bible qui leur succéderont.

Toutefois, au IVe siècle avant notre ère, un problème surgit : Alexandre le Grand souhaite que tous les peuples de la terre soient instruits dans la culture grecque. Ses conquêtes installent le grec courant, ou koinè, comme langue véhiculaire du Proche-Orient. De nombreux Juifs grandissent donc sans apprendre à lire l’hébreu, et par conséquent les Écritures. Vers 280 avant notre ère, on réunit alors un groupe d’érudits hébreux à Alexandrie, en Égypte, afin de traduire la Bible hébraïque en koinè ; la traduction, achevée vers 150 avant notre ère, sera appelée Septante, du latin “ soixante-dix ”, en référence au nombre approximatif de traducteurs impliqués.

À l’époque de Jésus, bien que l’hébreu soit encore en usage en Palestine, c’est surtout la koinè qu’on y parle, comme dans le reste des vastes provinces de l’Empire romain. Les rédacteurs chrétiens de la Bible emploient donc cette forme courante du grec afin de toucher le plus grand nombre possible de gens des nations. En outre, ils citent librement la Septante et empruntent nombre de ses expressions.

Missionnaires zélés, les premiers chrétiens passent rapidement maîtres dans l’art de manier la Septante pour prouver que Jésus était le Messie longtemps attendu. Inquiets, les Juifs se sentent poussés à produire de nouvelles traductions en grec dans lesquelles ils modifient certains passages dont se servent les chrétiens, afin de priver ceux-ci de leurs arguments. Par exemple, en Isaïe 7:14, où il est question prophétiquement de la mère du Messie, la Septante emploie un terme grec qui signifie “ vierge ”. Les nouvelles traductions le remplacent par une expression grecque qui veut dire “ jeune femme ”. Les chrétiens ne cessant de se servir de la Septante, les Juifs finissent par abandonner leur tactique et par encourager le retour à l’hébreu. En contribuant à préserver la langue hébraïque, cette action se révélera en fait très précieuse pour la traduction ultérieure de la Bible.

Les premiers éditeurs du livre chrétien

Pleins d’ardeur, les premiers chrétiens copient à la main autant d’exemplaires de la Bible qu’ils le peuvent. Ils sont également les premiers à abandonner l’utilisation des rouleaux au profit du codex, le livre à feuilles. Non seulement le codex est plus pratique pour trouver les passages rapidement, mais aussi il peut contenir plus en un seul volume qu’un rouleau tout entier, qu’il s’agisse, par exemple, des Écritures grecques ou même de toute la Bible.

Les livres de Jean, le dernier apôtre en vie, complètent le canon des Écritures grecques chrétiennes vers 98 de notre ère. On dispose aujourd’hui d’un fragment d’une copie de l’Évangile de Jean portant le nom de Papyrus Rylands 457 (P52) qui remonte à l’an 125 de notre ère environ. Dès 150-170 de notre ère, Tatien, un disciple de Justin, produit le Diatessaron, un récit composite de la vie de Jésus compilé à partir des quatre Évangiles que nous possédons aujourd’hui. Cela prouve qu’il ne reconnaît comme authentiques que ces quatre Évangiles et que ceux-ci sont déjà répandus. Vers 170 est réalisé le plus ancien catalogue connu des livres du “ Nouveau Testament ”. Appelé Canon de Muratori, il renferme la plupart des livres des Écritures grecques chrétiennes.

À mesure que se répandent les croyances chrétiennes, il devient nécessaire de traduire les Écritures grecques chrétiennes, ainsi que les Écritures hébraïques ; de nombreuses versions voient le jour dans des langues telles que l’arménien, le copte, le géorgien et le syriaque. Souvent, il faut inventer des alphabets à cette seule fin : ainsi, au IVe siècle, Ulfilas, un évêque de l’Église romaine, aurait créé un alphabet gothique afin de traduire la Bible. Mais il omet les livres des Rois par crainte qu’ils n’encouragent les tendances belliqueuses des Goths ; cela n’empêchera pas pour autant les Goths “ christianisés ” de saccager Rome en 410 !

Des bibles en latin et en slavon
Pendant ce temps, l’emploi du latin se généralise ; plusieurs versions en vieux latin sont produites, mais elles varient en style et en exactitude. Aussi, en 382, le pape Damase charge-t-il son secrétaire, Jérôme, de préparer une traduction latine de la Bible qui fera autorité.

Jérôme commence par réviser les versions latines des Écritures grecques chrétiennes. Pour ce qui est des Écritures hébraïques, il tient à traduire directement à partir de l’hébreu originel. En 386, il se rend donc à Bethléhem pour étudier l’hébreu et demander l’assistance d’un rabbin, ce qui suscite une controverse considérable dans les milieux ecclésiastiques : certains, dont Augustin, contemporain de Jérôme, croient que la Septante était inspirée, et ils accusent Jérôme de “ passer aux Juifs ”. Jérôme persévère et il achève son travail vers 400. En se rapprochant des langues et des documents originels et en les traduisant dans la langue vivante de l’époque, il est en avance de mille ans sur les méthodes modernes de traduction. Son œuvre, appelée la Vulgate, ou version commune, servira pendant des siècles.

Au sein de la chrétienté, beaucoup dans les pays de l’Est lisent encore directement la Septante et les Écritures grecques chrétiennes, jusqu’au moment où le vieux slavon, ancêtre des langues slaves, devient le principal dialecte parlé dans le nord-est de l’Europe. En 863, deux frères d’expression grecque, Cyrille et Méthode, se rendent en Moravie (aujourd’hui en République tchèque), où ils entreprennent de traduire la Bible en vieux slavon ; pour cela, ils créent l’alphabet glagolitique, qui sera plus tard remplacé par l’alphabet cyrillique, du nom de Cyrille, et qui se déclinera dans des formes russe, ukrainienne, serbe et bulgare. Cette Bible en slavon restera en vigueur pendant des générations, jusqu’à ce que le temps et l’évolution des langues la rendent incompréhensible pour la personne moyenne.


Au cours de cette période, du VIe au Xe siècle, un groupe de Juifs, connus sous le nom de massorètes, élaborent des méthodes de copie visant à préserver le texte de l’Écriture hébraïque. Ils vont jusqu’à compter les lignes et même chaque lettre, relevant la moindre variation dans les manuscrits, tout cela dans le but de conserver un texte authentique. Leurs efforts ne seront pas vains : ainsi, une comparaison entre les textes massorétiques modernes et les Rouleaux de la mer Morte, écrits entre 250 avant notre ère et 50 de notre ère, ne révèle aucun changement doctrinal sur plus de 1 000 ans.

En Europe, le Moyen Âge devient synonyme d’âge des ténèbres. Le peuple ne lit plus, n’étudie plus ; les ecclésiastiques eux-mêmes ne sont plus capables de déchiffrer non seulement le latin de l’Église, mais aussi leur langue natale. C’est également l’époque où les Juifs d’Europe sont rassemblés en ghettos. Si cet isolement a notamment pour effet de préserver le savoir hébraïque de la Bible, celui-ci, à cause des préjugés et de la méfiance, ne sort pas du ghetto. En Europe de l’Ouest, la connaissance du grec est également sur le déclin. La vénération que l’Église d’Occident porte à la Vulgate aggrave la situation ; la version latine de Jérôme est généralement considérée comme la seule ayant autorité, alors même que, vers la fin de l’époque massorétique, le latin devient une langue morte. Ainsi commence à croître un désir de connaître la Bible qui va déclencher un grand conflit.



En 1079, le pape Grégoire VII publie le premier des nombreux décrets ecclésiastiques médiévaux interdisant la production et parfois même la possession de versions vernaculaires. Il annule l’autorisation de célébrer la messe en slavon parce qu’il faudrait traduire des passages des Saintes Écritures. En totale contradiction avec l’attitude des premiers chrétiens, il écrit : “ Il a plu au Dieu Tout-Puissant de garder secrète l’Écriture sainte en certains endroits. ” Compte tenu de la position officielle de l’Église, ceux qui encouragent la lecture de la Bible sont de plus en plus considérés comme dangereux.

Malgré ce climat défavorable, la copie et la traduction de la Bible dans les langues du peuple se poursuivent. En Europe, des versions en différents dialectes circulent sous le manteau. Toutes sont écrites à la main ; la presse à caractères mobiles ne fera son apparition en Europe qu’au milieu du XVe siècle. Mais comme les exemplaires sont chers et en nombre limité, un simple citoyen peut s’estimer heureux de posséder ne serait-ce qu’une partie d’un livre de la Bible ou quelques pages. Certains apprennent par cœur des portions entières, parfois même toutes les Écritures grecques chrétiennes !

Avec le temps, de larges mouvements en faveur d’une réforme de l’Église commencent à se dessiner : ils sont dus en partie à l’importance croissante que l’on accorde à la Parole de Dieu dans la vie quotidienne. De quelle manière ces mouvements et le développement de l’imprimerie toucheront-ils la Bible ? Et qu’est-il advenu de William Tyndale et de sa traduction, dont il a été question au début de ce récit ?
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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyMar 26 Avr à 9:31

Sunglass suite
Les flammes s’élèvent et un grondement sourd se fait entendre tandis que l’on empile le combustible sur le bûcher. Il ne s’agit pas d’un feu ordinaire. Des bibles alimentent ce grand brasier, sous l’œil de prêtres et de prélats. Comble de l’ironie, en achetant ces bibles pour les détruire, l’évêque de Londres ne sait pas qu’il aide le traducteur, William Tyndale, à financer les éditions suivantes !

Comment expliquer une telle détermination de part et d’autre ? Dans un numéro précédent, nous avons parcouru l’histoire de l’édition de la Bible jusqu’à la fin du Moyen Âge. Nous arrivons maintenant à l’aube d’une ère nouvelle au cours de laquelle le message et l’autorité de la Parole de Dieu exerceront une profonde influence sur la société.

L’œuvre d’un pionnier

Se fondant sur la ‘ loi de Dieu ’, la Bible, un savant respecté d’Oxford, John Wycliffe, s’élève avec force, tant dans sa prédication que dans ses écrits, contre les pratiques non bibliques qui règnent au sein de l’Église catholique. Il envoie ses disciples, les lollards, répandre le message biblique dans les campagnes anglaises. Ces prédicateurs s’adressent en anglais à tous ceux qui acceptent de les écouter. Avant sa mort, qui survient en 1384, Wycliffe entreprend de traduire la Bible du latin vers l’anglais de son temps.

L’Église a de nombreuses raisons de mépriser cet homme : tout d’abord, il condamne les excès et l’immoralité du clergé ; ensuite, nombre de ses admirateurs déforment ses enseignements et les utilisent pour justifier des soulèvements armés. Le clergé en impute la responsabilité à Wycliffe, et ce même après sa mort, bien qu’il n’ait jamais prôné le recours à la violence.

Dans une lettre adressée à Jean XXIII en 1412, l’archevêque Thomas Arundel parle de “ ce misérable et nuisible individu, John Wycliffe, d’odieuse mémoire, ce fils du vieux serpent, le messager et l’enfant de l’antéchrist ”. Au plus fort de sa diatribe, Arundel écrit : “ Pour combler la mesure de sa malice, il conçut le projet d’une nouvelle traduction des Écritures dans la langue maternelle. ” En effet, ce qui exaspère par-dessus tout les responsables ecclésiastiques est cette volonté de donner la Bible au peuple dans sa propre langue.

Néanmoins, quelques hauts personnages ont alors accès aux Écritures en langue vernaculaire. Anne de Bohême, qui a épousé Richard II d’Angleterre en 1382, possède les traductions des Évangiles réalisées par Wycliffe et les étudie assidûment. Lorsqu’elle devient reine, son appui fait avancer la cause de la Bible, non seulement en Angleterre mais aussi à l’étranger. Anne encourage en effet les étudiants de l’université de Prague à venir suivre l’enseignement dispensé à Oxford. Là, ils découvrent avec enthousiasme les œuvres de Wycliffe, dont ils rapportent quelques exemplaires à Prague. Le succès remporté par les enseignements de Wycliffe à l’université de Prague crée un climat dont bénéficiera plus tard Jan Hus, étudiant puis professeur dans cette université. Marchant sur les traces de son prédécesseur, Hus produit une traduction tchèque agréable à lire à partir de la version slavonne. Ses efforts portent du fruit : on se met à lire couramment la Bible en Bohême et dans les pays voisins.

L’Église contre-attaque
Wycliffe et Hus suscitent également la colère du clergé en enseignant que le “ texte nu ”, c’est-à-dire les Écritures inspirées sans additions, a plus d’autorité que les “ gloses ”, explications traditionnelles volumineuses publiées dans les marges des bibles approuvées par l’Église. C’est le message de la Parole de Dieu dans sa pureté originelle que ces prédicateurs veulent rendre accessible au peuple.

Se croyant en sécurité parce qu’on lui a promis un sauf-conduit, Jan Hus accepte en 1414 de se rendre en Allemagne pour défendre ses opinions devant le concile de Constance, composé de 2 933 prêtres, évêques et cardinaux. Il se déclare prêt à se rétracter si on lui prouve par les Écritures la fausseté de ses enseignements. Mais cette question n’est pas à l’ordre du jour. Aux yeux du concile, l’insoumission de Hus constitue en soi un motif de condamnation. En 1415, Hus meurt sur le bûcher en priant.

Le même concile condamne également John Wycliffe à titre posthume et ordonne que ses restes soient exhumés et brûlés. Cette insulte à sa mémoire est alors jugée si répugnante qu’elle ne sera mise à exécution qu’en 1428, sur la demande du pape. Comme toujours, cette terrible opposition n’entame pas le zèle de ceux qui aiment la vérité. Au contraire, elle les renforce dans leur détermination à répandre la Parole de Dieu.

Les répercussions de l’imprimerie
Vers 1450, soit 35 ans seulement après la mort de Jan Hus, l’Allemand Gutenberg commence à imprimer à l’aide de caractères mobiles. Sa première œuvre importante est une Vulgate, qu’il achève vers 1455. En 1495, des éditions partielles ou complètes de la Bible ont déjà paru dans les langues suivantes : allemand, italien, français, tchèque, néerlandais, hébreu, catalan, grec, espagnol, slavon, portugais et serbe (dans l’ordre chronologique).

Le savant hollandais Érasme (Desiderius Erasmus) fait paraître en 1516 la première édition imprimée complète du texte grec du “ Nouveau Testament ”. Il souhaite que les livres saints “ soient traduits dans toutes les langues ”. Cependant, Érasme hésite à mettre en péril la faveur dont il jouit en entreprenant lui-même l’œuvre de traduction. D’autres vont se montrer plus courageux. Parmi eux, William Tyndale jouera un rôle de premier plan.

William Tyndale et la Bible anglaise

Tyndale fait ses études à Oxford et, en 1521, entre comme précepteur au service de sir John Walsh. Autour de l’excellente table de son maître, le jeune Tyndale a souvent l’occasion de croiser le fer avec des membres du clergé. Sans ménagement, il ouvre la Bible pour réfuter leurs opinions. Peu à peu, les Walsh acquièrent la conviction que Tyndale voit juste ; les ecclésiastiques sont invités moins souvent et accueillis avec moins d’enthousiasme. Naturellement, l’hostilité du clergé à l’égard de Tyndale et de ses croyances n’en devient que plus ardente.

Un jour, au cours d’un débat, l’un des adversaires religieux de Tyndale s’exclame : “ Il vaudrait mieux nous passer des lois de Dieu que de celles du pape ! ” On peut imaginer avec quelle conviction Tyndale lui répond : “ Je défie le pape et toutes ses lois. Si Dieu me prête vie, avant longtemps je ferai qu’en Angleterre le garçon qui pousse la charrue connaisse l’Écriture mieux que vous. ” À ce moment précis, les résolutions de Tyndale cristallisent. Il écrira plus tard : “ L’expérience m’avait montré l’impossibilité d’enseigner une quelconque vérité à des laïcs sauf à mettre devant eux l’Écriture dans leur langue maternelle pour leur permettre de voir l’enchaînement, l’ordre et le sens du texte. ”

À l’époque, on n’a encore jamais imprimé la Bible en anglais. En 1523, Tyndale se rend donc chez l’évêque Tunstall pour lui demander de soutenir son projet de traduction. Ayant essuyé un refus, il part pour l’Allemagne plutôt que de renoncer. Il ne reverra jamais l’Angleterre. À Cologne, on perquisitionne dans les locaux de son premier imprimeur ; il s’enfuit de justesse avec une partie des précieuses pages non encore reliées. À Worms, il parvient à faire imprimer au moins 3 000 exemplaires de son “ Nouveau Testament ” anglais qu’il envoie ensuite en Angleterre, où l’on commence à les diffuser au début de l’année 1526. Certains figurent parmi les bibles que l’évêque Tunstall fait acheter et brûler, aidant malgré lui Tyndale à poursuivre son œuvre !

Une meilleure compréhension grâce à l’étude
Tyndale prenait visiblement plaisir à son travail. On lit dans un ouvrage sur l’histoire de la Bible (The Cambridge History of the Bible) : “ L’Écriture le rendait heureux, et il y a dans son rythme quelque chose de vif et de gai qui reflète son bonheur. ” Tyndale avait pour but de faire parler les Écritures à l’homme de la rue, au moyen de termes aussi exacts et simples que possible. Ses recherches l’éclairèrent sur le sens des mots bibliques, obscurci depuis des siècles par les doctrines de l’Église. Pas plus intimidé par le danger de mort que par la plume vénéneuse de son puissant ennemi, sir Thomas More, Tyndale intégrait ses découvertes à sa traduction.

Travaillant à partir du texte grec d’Érasme, et non à partir du latin, Tyndale choisit d’utiliser love [amour] plutôt que charity [charité] afin d’exprimer plus pleinement le sens du mot grec agapê. Il remplace également church [église] par congregacion [congrégation], have penance [faire pénitence] par repent [se repentir] et priestes [prêtres] par elders [anciens] (1 Corinthiens 13:1-3 ; Colossiens 4:15, 16 ; Luc 13:3, 5 ; 1 Timothée 5:17, Tyndale). Ces modifications sapent la base de l’autorité ecclésiastique et des pratiques religieuses traditionnelles, telles que la confession à un prêtre.

Tyndale défend en outre la notion de résurrection, rejetant comme non biblique le purgatoire et l’idée d’un état conscient après la mort. Au sujet des humains décédés, il écrit à Thomas More : “ En les faisant aller au ciel, en enfer ou au purgatoire, vous réduisez à néant les arguments avancés par le Christ et Paul pour prouver la résurrection. ” Il pense en l’occurrence à Matthieu 22:30-32 et à 1 Corinthiens 15:12-19. Il arrive à la conclusion légitime que les morts restent inconscients jusqu’à leur future résurrection, et donc qu’il est inutile d’adresser des prières à Marie et aux “ saints ” : ils ne peuvent en effet, étant inconscients, ni entendre ni faire intercession. — Psaume 146:4 ; Ecclésiaste 9:5 ; Jean 11:11, 24, 25.
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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyVen 29 Avr à 8:11

Sunglass
Tyndale traduit les Écritures hébraïquesEn 1530, Tyndale fait paraître une édition du Pentateuque, les cinq premiers livres des Écritures hébraïques. Il devient ensuite le premier à traduire la Bible directement de l’hébreu vers l’anglais. Tyndale est également le premier traducteur anglais à employer le nom Jehovah. On lit sous la plume de David Daniell, l’un de ses biographes : “ Les lecteurs de Tyndale ont certainement été très frappés de cette nouvelle révélation du nom divin. ”

Par souci de clarté, Tyndale utilise différents mots anglais pour traduire un même mot hébreu. En revanche, il suit de près la structure des phrases hébraïques, conservant la puissante concision de la langue originale. Tyndale lui-même écrit : “ Les propriétés de la langue hébraïque sont mille fois plus proches de l’anglais que du latin. La façon de parler est la même ; si bien que très souvent il vous suffit de traduire mot à mot en anglais. ”

En raison de sa littéralité, la traduction de Tyndale fourmille d’hébraïsmes. Certains ont dû paraître étranges à première lecture. Mais la Bible a fini par connaître une telle diffusion que nombre de ces expressions sont aujourd’hui passées dans la langue anglaise. Citons par exemple a man after his own heart [un homme selon son cœur] (comme en 1 Samuel 13:14), passover ou scapegoat. Les lecteurs de la Bible anglaise ont également pu se familiariser avec la façon dont les Hébreux concevaient les choses, et ainsi mieux comprendre les Écritures inspirées.

La Bible et Tyndale mis au ban
La possibilité de lire la Bible dans sa propre langue soulève l’enthousiasme. En Angleterre, le commun peuple s’empresse d’acheter tous les exemplaires qui entrent dans le pays en contrebande, cachés dans des balles de vêtements ou d’autres marchandises. Les membres du clergé savent que si la Bible vient à être considérée comme l’autorité ultime ils perdront à coup sûr leur position. De plus en plus, la vie du traducteur et de ses partisans est menacée.

Constamment traqué par l’Église et par l’État, Tyndale se cache en Belgique, à Anvers, et continue son travail. Il réserve cependant deux jours par semaine à ce qu’il appelle son passe-temps : l’aide aux autres réfugiés anglais, aux pauvres et aux malades, à laquelle il consacre la majeure partie de ses ressources. C’est alors que, sur le point d’entamer la deuxième moitié des Écritures hébraïques, Tyndale est trahi par un prétendu ami, un compatriote payé par ceux qui le recherchent. Il est exécuté en 1536 dans la ville belge de Vilvorde. Les dernières paroles qu’il prononce sont une prière fervente : “ Seigneur, ouvre les yeux du roi d’Angleterre ! ”

En 1538, le roi Henri VIII ordonne qu’une Bible soit placée dans chaque église d’Angleterre. La traduction choisie est essentiellement celle de Tyndale, quoique son nom ne soit pas mentionné. L’œuvre de Tyndale devient par la suite tellement connue et appréciée qu’elle aura “ une influence fondamentale sur la plupart des versions ultérieures ” en langue anglaise (The Cambridge History of the Bible). La King James Version de 1611 reprend 90 % de la traduction de Tyndale.

Le libre accès à la Bible a constitué un grand changement pour l’Angleterre. Les discussions qui se déroulaient autour des bibles placées dans les églises devenaient parfois si animées qu’elles perturbaient le service religieux ! “ Les plus âgés apprenaient à lire pour accéder directement à la Parole de Dieu et les enfants se joignaient à leurs aînés pour écouter. ” (A Concise History of the English Bible). Durant cette période, la diffusion de la Bible connut également une augmentation spectaculaire dans les autres pays et langues d’Europe. Mais le mouvement biblique anglais devait avoir une influence mondiale. Comment cela s’est-il produit ? En quoi les bibles que nous utilisons aujourd’hui ont-elles bénéficié des recherches et des découvertes ultérieures ?
a suivre. Chapeau
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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyMar 3 Mai à 2:38

Sunglass
Dans de nombreux pays, le XVIIe et le XVIIIe siècles sont marqués par un engouement pour la Bible. Son empreinte est particulièrement forte en Angleterre, où ses récits et ses enseignements façonnent les mentalités de tous ou presque, depuis le roi jusqu’au garçon de ferme. Mais la Bible étend son influence dans toute la zone d’activité de la puissance maritime et coloniale qu’était l’Angleterre. Des Britanniques emportent en effet la Bible dans leurs bagages, ouvrant ainsi la voie à une vaste campagne de diffusion de la Bible.

Dans l’Angleterre de cette fin du XVIIIe siècle, des lecteurs assidus de la Bible prennent à cœur les besoins spirituels des populations disséminées dans l’Empire. Mais cet intérêt est loin de faire l’unanimité. La croyance en la prédestination pousse plus d’un ecclésiastique à affirmer que Dieu ne cherche pas forcément le salut de tous. William Carey, jeune homme à la fibre missionnaire, veut obtenir des fonds pour établir une mission aux Indes. Il se lance dans un discours passionné. La réplique ne se fait pas attendre : “ Rassieds-toi, jeune homme ; quand Dieu voudra convertir les païens, il y arrivera bien sans toi ! ” William Carey embarque malgré tout en 1793. Il réussira la prouesse de traduire la Bible — intégralement ou en partie — en 35 langues indiennes !

Les missionnaires se rendent compte que leur meilleur outil est la Bible dans la langue locale. Mais comment se procurer des bibles ? Mary Jones, une jeune Galloise de 16 ans, est loin de se douter qu’elle va donner un essor à un mouvement de diffusion mondiale de la Bible. Nous sommes en 1800. La jeune fille fait pieds nus 40 kilomètres pour acheter une bible en gallois chez un pasteur. Elle a économisé pendant six ans. Quand elle apprend que toutes les bibles ont été vendues, elle s’effondre en larmes. Bouleversé, le pasteur offre à Mary une de ses bibles.

Cet épisode fait réfléchir le pasteur. Il songe à tous ces gens qui ne possèdent pas de bible. À Londres, il en parle à des amis. De cette discussion naît en 1804 la British and Foreign Bible Society. Le but avoué est simple : fournir dans les langues des gens des bibles bon marché “ sans notes ni commentaires ”. En sacrifiant l’appareil de notes, les fondateurs pensent couper court aux controverses doctrinales. Elles viendront pourtant à plusieurs reprises, autour notamment des livres apocryphes, du baptême par immersion et de la doctrine de la Trinité.

L’enthousiasme initial fait boule de neige. En 1813, des sociétés bibliques du même genre existent en Allemagne, aux Pays-Bas, au Danemark et en Russie. Avec le temps, d’autres naissent ailleurs encore. Quand les premières sociétés bibliques s’organisent, elles croient le monde réparti en gros en quelques langues principales. Elles sont loin d’imaginer qu’il peut y en avoir des milliers ! Relativement peu de traducteurs sont alors capables de traduire directement de l’hébreu et du grec dans les langues vernaculaires. C’est pourquoi, quand la British and Foreign Bible Society encourage la traduction de la Bible, le texte de départ est très souvent l’anglais de la King James Version.

Les épreuves d’un traducteur

Une bonne partie de la Bible se compose de récits et d’exemples tirés de la vie de tous les jours, ce qui rend la traduction plus facile que si elle était écrite dans le jargon abstrait de la philosophie. Comme on pouvait cependant s’y attendre, le premier jet des traducteurs réserve parfois des surprises et même une certaine cocasserie. Par exemple, une traduction fait croire à une population indienne que Dieu est un être de couleur bleue. Le mot traduit par “ céleste ” dans l’expression “ Père céleste ” signifie en effet “ qui a la couleur du ciel ” !

Dans les lignes suivantes écrites en 1819, Adoniram Judson donne un aperçu des embûches que le traducteur trouve sur son chemin : “ Apprendre la langue d’un peuple qui vit à l’autre bout de la planète, c’est aborder [...] des codes d’expression totalement nouveaux, des lettres et des mots qui ne ressemblent à rien de connu ; quand vous n’avez ni dictionnaire ni interprète, et qu’il faut connaître un minimum la langue avant d’envisager l’aide d’un enseignant du pays, excusez-moi, mais ce n’est pas une mince affaire ! ” En prenant cette “ affaire ” en main, des traducteurs comme Judson ont grandement contribué à diffuser la Bible. — Ann Judson aide son mari dans sa tâche. Mais les difficultés des Judson sortent aussi du cadre de la traduction. Lorsque les agents du roi jettent Adoniram en prison, Ann est enceinte. Vingt et un mois durant, elle plaide la cause de son mari devant des fonctionnaires qui restent de marbre. Cette lutte, combinée à un mauvais état de santé, va lui être fatale. Adoniram Judson ne sort de prison que pour voir sa chère femme et sa petite fille être emportées par la fièvre. Effondré, il se réfugie auprès de Dieu et poursuit sa traduction en birman, qu’il achève en 1835. Mais la Bible traversait dans le même temps d’autres épreuves insidieuses.

a suivre. Coucou
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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyVen 6 Mai à 8:41

[ Sunglass
Au centre de controverses

Les années 1800 apportent leur cortège de controverses sociales et politiques. La Bible est parfois au cœur d’une polémique. Par exemple, bien que la Société biblique russe ait vu le jour sous les auspices du tsar et de l’Église orthodoxe russe, elle est dissoute et interdite par ces mêmes autorités. (Un an plus tôt, des milliers de bibles ont été brûlées par les opposants à la société biblique.) Le clergé orthodoxe pèse de tout son poids pour contrecarrer l’œuvre enthousiaste entreprise par les premiers chrétiens : diffuser la Bible sur la terre entière. L’Église orthodoxe du XIXe siècle accuse parfois la Bible de représenter une menace pour l’autorité de l’Église et de l’État. Ironie de l’Histoire, le mouvement révolutionnaire alors en plein essor en vient à considérer la Bible, non comme une entrave pour les autorités, mais comme une arme de l’Église et de l’État pour tenir les masses sous leur coupe. La Bible est donc entre le marteau et l’enclume !

Au cours des années suivantes, la Bible va subir de plus en plus d’attaques “ intellectuelles ”. En 1831, Darwin s’embarque pour l’expédition qui l’amènera à élaborer sa théorie de l’évolution. En 1848, Marx et Engels font paraître le Manifeste du parti communiste, dans lequel ils présentent le christianisme comme un facteur d’oppression. Vers la même époque, la critique rationaliste conteste l’authenticité des Écritures et l’historicité des personnages dépeints dans la Bible, à commencer par Jésus ! D’un autre côté, des esprits sensés dénoncent la fausseté des théories qui rejettent Dieu et la Bible, et ils cherchent à apporter des preuves scientifiques de la véracité de cette dernière. L’un d’eux est l’Allemand Konstantin von Tischendorf, un linguiste distingué.

Des découvertes en faveur de l’établissement du texteTischendorf parcourt le Moyen-Orient en quête de vieux manuscrits bibliques. Son but : reconstituer de manière sûre le texte original de la Bible. En 1859, alors que paraît L’origine des espèces, de Darwin, il trouve dans un monastère du Sinaï ce qui est la plus ancienne copie complète connue des Écritures grecques chrétiennes. Appelé Codex Sinaiticus, le manuscrit est probablement antérieur d’une cinquantaine d’années à la fin du travail de Jérôme sur la Vulgate. Si certains contestent la paternité de Tischendorf sur le manuscrit du monastère, toujours est-il que c’est lui qui en publia le contenu et le mit à la disposition des spécialistes.

Le Sinaiticus est l’un des plus anciens manuscrits de la Bible en langue originale. Outre qu’il établit que le texte des Écritures grecques est resté pratiquement inchangé, il a permis aux biblistes de repérer des erreurs qui s’étaient immiscées dans les manuscrits postérieurs. Par exemple, en 1 Timothée 3:16, le Sinaiticus dit à propos de Jésus : “ Il a été manifesté dans la chair. ” Au lieu du pronom “ il ”, la plupart des manuscrits portent une abréviation du mot “ Dieu ”, sous la forme d’une petite altération du terme grec pour “ il ”. Toutefois, le Sinaiticus, bien antérieur à tous les manuscrits proposant la lecture “ Dieu ”, établit qu’il y a eu corruption tardive du texte, à l’évidence pour soutenir la doctrine de la Trinité.

Depuis l’époque de Tischendorf, d’autres manuscrits ont été découverts. Aujourd’hui sont répertoriés au total environ 6 000 manuscrits des Écritures hébraïques et plus de 13 000 des Écritures grecques. Une étude comparative a permis d’établir un texte fiable dans la langue originale. Comme l’a dit le bibliste Frederick Bruce : “ Les variantes [...] ne touchent pas les faits historiques sur le fond ni la foi et les pratiques chrétiennes. ” Tandis que la traduction de la Bible se poursuivait dans de nombreuses langues, de quelle utilité cette connaissance accrue pouvait-elle être ?
Une bonne nouvelle pour toutes les nations

Des hommes et des femmes déterminés ont apporté une énorme contribution à la Bible et en ont fait le livre le plus diffusé du monde. Au fil des siècles, ce ne sont pas moins de quatre milliards de bibles, entières ou partielles, qui ont été imprimées en plus de deux mille langues, mettant ce livre à la portée d’environ 90 % de la population mondiale.

La Bible avait prédit pour notre époque la proclamation à l’échelle planétaire du Royaume de Dieu. Pour accomplir cette œuvre, Jéhovah Dieu a manifestement fait en sorte que la Bible soit aujourd’hui universellement répandue (Matthieu 13:47, 48 ; 24:14). Avec courage, des traducteurs et des éditeurs du passé ont pris d’énormes risques pour que nous parvienne la Parole de Dieu, la seule source de lumière spirituelle dans un monde moralement enténébré. Inspirons-nous de leur exemple et lisons la Bible. Appliquons ses enseignements dans notre vie et faisons connaître son contenu avec la même détermination qu’eux. Tirons pleinement profit jour après jour du texte fidèle que nous avons entre les mains ! — Isaïe 40:6-8.
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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyVen 6 Mai à 8:45

Sunglass
Nombre de traductions de la Bible



Nombre de langues

1 Les Juifs commencent à traduire les Écritures
hébraïques en grec vers 280 av. n. è.

12 Jérôme termine la Vulgate vers l’an 400 de n. è.

35 Première bible imprimée par Gutenberg vers 1455

81 1804 : fondation de la British and Foreign Bible
Society

Estimation du nombre de langues par année

522

1900

600

700

800

900

1 049

1950

1 100

1 200

1 300

1 471

1970

2 123

1996

2 200

2 300

2 400

[Crédit photographique]

Sources : Christianity Today, Alliance biblique universelle
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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyMar 10 Mai à 5:40

Sunglass LA SEPTANTE.
Au IIIe siècle avant notre ère, Alexandrie a vu s’installer une importante population juive. De nombreux Juifs qui s’étaient éparpillés dans des colonies hors de Palestine après l’exil babylonien y ont migré. Dans quelle mesure ces Juifs connaissaient-ils l’hébreu ? On lit dans une encyclopédie (Cyclopedia, par J. McClintock et J. Strong) : “ On sait qu’après leur retour de captivité à Babylone, les Juifs ayant perdu dans une large mesure leur maîtrise de l’hébreu ancien, les lectures des livres de Moïse dans les synagogues de Palestine leur étaient expliquées dans la langue chaldéenne [...]. Les Juifs d’Alexandrie connaissaient probablement encore moins l’hébreu ; leur langue habituelle était le grec alexandrin. ” Les conditions étaient apparemment réunies à Alexandrie pour qu’on traduise les Écritures hébraïques en grec.

Aristobule, un Juif qui a vécu au IIe siècle avant notre ère, a écrit qu’une version de la loi hébraïque avait été traduite en grec et achevée sous le règne de Ptolémée Philadelphe (285-246 avant notre ère). Les opinions varient quant à savoir ce qu’Aristobule entendait par “ loi ”. Certains sont d’avis qu’il n’évoquait que le Pentateuque ; d’autres, qu’il pensait à l’ensemble des Écritures hébraïques.

Quoi qu’il en soit, d’après la tradition, quelque 72 érudits juifs ont participé à la première traduction écrite des Écritures d’hébreu en grec. Par la suite, leur nombre a été arrondi à 70, d’où le nom de la version, la Septante, qui signifie “ 70 ” et qu’on désigne par LXX, 70 en chiffres romains. À la fin du IIe siècle avant notre ère, on pouvait lire en grec tous les livres des Écritures hébraïques. C’est pourquoi le nom Septante a fini par englober toutes les Écritures hébraïques traduites en grec.

Utile au Ier siècle

La Septante a été très utilisée par les Juifs de langue grecque avant et pendant l’époque de Jésus Christ et de ses apôtres. Nombre de Juifs et de prosélytes réunis à Jérusalem le jour de la Pentecôte 33 de notre ère venaient du district d’Asie, d’Égypte, de Libye, de Rome et de Crète, autant d’endroits où l’on parlait grec. Ils avaient de toute évidence l’habitude de lire la Septante (Actes 2:9-11). Cette version a de ce fait contribué à la diffusion de la bonne nouvelle au Ier siècle.

Par exemple, le disciple Étienne a déclaré à des hommes venus de Cyrène, d’Alexandrie, de Cilicie et d’Asie : “ Joseph a envoyé appeler de là [Canaan] Jacob son père et toute sa parenté, au nombre de soixante-quinze âmes. ” (Actes 6:8-10 ; 7:12-14). En Genèse chapitre 46, le texte hébreu dit que le nombre des parents de Joseph s’élevait à soixante-dix. La Septante, quant à elle, parle de soixante-quinze. Vraisemblablement, Étienne citait la Septante. — Genèse 46:20, 26, 27,
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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyJeu 12 Mai à 13:30

Merci mon cher frère Medico, pour ces informations très importantes
que tu nous fais beneficié gratuitement , que le Seigneur te bénisse.
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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyVen 13 Mai à 2:12

Sunglass
merci a toi aussi GUILLAUME Chapeau
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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyVen 13 Mai à 13:49

medico, J'aimerais te demander.. tes information, au lieu de les recopier mot a mot d'un un livre pourquoi ne nous fait tu pas un résumé et dans tes mots a toi, sur un forum, il me semble que ce serait plus interressant surtout si s'est long comme ca

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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyMar 17 Mai à 9:34

Petite fleur a écrit:
medico, J'aimerais te demander.. tes information, au lieu de les recopier mot a mot d'un un livre pourquoi ne nous fait tu pas un résumé et dans tes mots a toi, sur un forum, il me semble que ce serait plus interressant surtout si s'est long comme ca

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BONJOUR
écrivain TOUT LE MONDE N'A PAS LA PLUME FACILE. Hein et d'un autre coté c'est un sujet asser ardu c(est pourquoi je fait comme cela .
le but part d'un bon sentiment comment la bible nous est parvenue et je pense que tout ceux qui la lisent ne le savent pas forément.
et en plus le sujet et vaste et que chaque jour nous apprenont quel que chose sur la bible.
SALUTATIONS.
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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyMar 17 Mai à 9:47

La Septante contribue à préparer le terrain
La Septante a joué un rôle de premier ordre dans la propagation du message du christianisme. De nombreux Juifs parlant grec étaient présents lorsque la congrégation chrétienne fut fondée, à la Pentecôte de l’an 33. Parmi ceux qui devinrent des disciples de Christ à ce moment-là figuraient aussi des prosélytes (Actes 2:5-11 ; 6:1-6 ; 8:26-38). Étant donné que les écrits divinement inspirés des apôtres de Jésus et d’autres disciples de la première heure devaient toucher le plus large public possible, ils furent rédigés en grec. C’est pourquoi de nombreuses citations des Écritures hébraïques figurant dans les Écritures grecques chrétiennes étaient tirées de la Septante.

Mis à part les Juifs de naissance et les prosélytes, d’autres étaient prêts à accepter le message du Royaume. Corneille, un Gentil, était “ un homme fervent et qui craignait Dieu avec toute sa maisonnée, et il faisait beaucoup de dons de miséricorde au peuple et suppliait Dieu continuellement ”. En 36 de notre ère, Corneille, sa famille et d’autres personnes qui s’étaient réunies dans sa maison furent les premiers Gentils qui se firent baptiser disciples de Christ (Actes 10:1, 2, 24, 44-48 ; voir aussi Luc 7:2-10). Quand l’apôtre Paul voyagea en Asie Mineure et en Grèce, il prêcha à de nombreux Gentils qui déjà craignaient Dieu ainsi qu’à des “ Grecs qui adoraient Dieu ”. (Actes 13:16, 26 ; 17:4.) Pourquoi Corneille et ces autres Gentils étaient-ils prêts à accepter la bonne nouvelle ? Parce que la Septante avait contribué à préparer le terrain. Un bibliste a écrit qu’à son avis la Septante “ est un livre qui a eu une influence si décisive que sans lui ni la chrétienté ni la culture occidentale n’auraient été concevables ”.

La Septante perd son “ inspiration ”
La popularité grandissante de la Septante provoqua une volte-face des Juifs. Dans leurs discussions avec les chrétiens, ils prétendirent par exemple que la Septante était une traduction inexacte. Au IIe siècle de notre ère, la communauté juive avait complètement répudié cette traduction autrefois adulée. Les rabbins rejetèrent la légende des 72 traducteurs, expliquant que “ cinq anciens écrivirent la Loi pour le roi Ptolémée en grec, et ce jour fut aussi mauvais pour Israël que le jour où le veau d’or fut fabriqué, puisque la Torah ne pouvait pas être traduite adéquatement ”. Les rabbins autorisèrent donc une nouvelle traduction en grec qui serait plus étroitement conforme à leurs opinions. Elle fut menée à bien au IIe siècle de notre ère par un prosélyte juif nommé Aquila, disciple de Rabbi Aqiva.

Les Juifs cessèrent d’employer la Septante, mais elle devint l’“ Ancien Testament ” de référence de l’Église catholique naissante jusqu’à ce que la Vulgate (latine) de Jérôme la détrône. Bien qu’une traduction ne puisse jamais remplacer l’original, la Septante a grandement contribué à répandre la connaissance concernant Dieu et son Royaume confié à Jésus Christ. La Septante est donc véritablement une traduction de la Bible qui a changé le monde. chirolp
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Petite fleur




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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyMar 17 Mai à 20:45

moi , de mon opinion, la bible nous vien de Dieu et c'est comme s'il nous racontais une histoire et nous parlais en même temp pour nous livrer un message d'amour... Amour
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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyMer 18 Mai à 2:24

Petite fleur a écrit:
moi , de mon opinion, la bible nous vien de Dieu et c'est comme s'il nous racontais une histoire et nous parlais en même temp pour nous livrer un message d'amour... Amour
Sunglass
tu a raison de ce coté là mais ne pas oublié qu'ils y a des personnes qui aiment bien savoir le pourquoi et le comment des choses ,oui pourquoi la bible a été mis a l'index pendant des siecles par la religion qui était sensée la faire connaitre ou par qui la bible a été écrite et aussi quand? ECT.
BONNE JOURNEE. Coucou
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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyMar 24 Mai à 2:34

Sunglass
JEROME ET LA VULGATE.
Jérôme : un pionnier controversé de la traduction biblique

LE 8 AVRIL 1546, le concile de Trente décréta que la Vulgate latine ayant été “ approuvée par l’Église ”, personne ne devait “ avoir l’audace ou la présomption de la rejeter, sous aucun prétexte ”. Achevée depuis plus de mille ans, la Vulgate était depuis longtemps un sujet de controverse. Que savons-nous de Jérôme, son auteur ? Pourquoi l’homme et sa traduction furent-ils critiqués ? En quoi son œuvre exerce-t-elle aujourd’hui encore une influence sur la traduction biblique ?
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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyLun 30 Mai à 12:21

Sunglass
Jérôme, qui est regardé comme “ le meilleur hébraïsant ” de l’Église primitive et qui acheva la Vulgate en 405 de n. è., se déclara catégoriquement contre les livres apocryphes. C’est d’ailleurs lui qui, le premier, les qualifia explicitement d’“ apocryphes ” dans le sens de non canoniques. Ainsi, dans son prologue aux livres de Samuel et des Rois, il répertorie les livres inspirés composant les Écritures suivant le canon hébraïque (dans lequel les 39 livres sont regroupés en 22) puis il écrit : “ De cette façon, il y a [...] vingt-deux livres [...]. Ce Prologue des livres peut, comme un commencement armé de casque, convenir à tous les livres que nous traduisons de l’hébreu en latin, et nous faire savoir que tout ce qui est en dehors de là, doit être placé parmi les Apocryphes. ” (Œuvres choisies de S. Jérôme, par F.-Z. Collombet, Paris, 1842, p. 119, 121). Écrivant à une dame nommée Laeta à propos de l’éducation de sa fille, Jérôme lui donne ce conseil : “ Qu’elle se garde de tous les apocryphes, et si jamais elle veut les lire, non pour y chercher les dogmes authentiques, mais seulement le respect pour les symboles, qu’elle sache bien que ces livres n’appartiennent pas aux auteurs dont leur titre porte le nom, que bien des opinions fautives sont mêlées à leur texte, enfin qu’il faut user d’une grande prudence quand on cherche de l’or dans la boue. ” — Lettres, CVII.
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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyLun 6 Juin à 8:25

Sunglass
Jérôme (dont le nom latin était Eusebius Hieronymus) naquit vers 346 de notre ère à Stridon, une petite ville de la province romaine de Dalmatie située près de la frontière actuelle entre l’Italie et la Slovénie. Ses parents étaient aisés et, dans sa jeunesse, il goûta aux privilèges de la richesse en allant étudier à Rome auprès du célèbre grammairien Donat. Il manifesta des dons pour la grammaire, la rhétorique et la philosophie. Au cours de cette période, il commença également à apprendre le grec.

En 366, Jérôme quitte Rome et se met à voyager. Puis, de retour en Italie, il s’arrête à Aquilée, où il découvre l’ascétisme. Séduit par cet appel au renoncement, il passe les années suivantes à cultiver un mode de vie ascétique en compagnie d’un groupe d’amis.

Puis, en 373, à la suite de difficultés inexpliquées, le groupe éclate. Désabusé, Jérôme part pour l’Orient. Il traverse la Bithynie, la Galatie et la Cilicie et arrive à Antioche de Syrie.

Ce long voyage a été éprouvant. Épuisé, en mauvaise santé, Jérôme manque d’être emporté par la fièvre. “ Ô si maintenant le Seigneur Jésus-Christ m’accordait un transfert immédiat [jusqu’à toi], écrit-il à un ami. Débile même quand il se porte bien, mon pauvre corps est brisé. ”

Comme si la maladie, la solitude et les conflits intérieurs ne suffisaient pas, Jérôme traverse bientôt une autre crise, spirituelle cette fois. Dans un songe, il se voit traîné devant le tribunal divin. Lorsqu’on lui demande quelle est sa condition, il répond : “ Je suis chrétien. ” “ Tu mens, lui dit celui qui siège ; c’est cicéronien que tu es, non pas chrétien. ”

Jusqu’alors, la passion de Jérôme pour l’étude s’est portée davantage sur les classiques païens que sur la Parole de Dieu. “ Ma conscience me torturait ”, écrit-il. Voulant se racheter, il promet : “ Seigneur, [...] si je possède des ouvrages profanes, ou si j’en lis, c’est comme si je te reniais. ”

Plus tard, Jérôme estimera qu’il n’a pas à se sentir tenu par un vœu prononcé dans un songe. Cependant, il est alors déterminé à s’y conformer, au moins dans son principe. Il quitte donc Antioche et se retire au désert voisin de Chalcis. Là, il mène une vie d’ermite et s’immerge dans l’étude de la Bible et des théologiens. “ J’ai lu les livres divins, raconte-t-il, avec plus de soin que je n’avais lu jadis les ouvrages des mortels. ” Il apprend en outre le syriaque, la langue locale, et commence à s’initier à l’hébreu avec le concours d’un Juif converti au christianisme.
Chapeau
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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyLun 13 Juin à 9:18

Sunglass
Division en chapitres et versets.
Robert Estienne, de Paris, fut un célèbre imprimeur et éditeur du XVIe siècle. La nature même de son travail lui fit voir l’intérêt pratique d’un système de division par chapitres et versets en vue de faciliter les recherches, système qu’il introduisit dans son édition gréco-latine du Nouveau Testament parue en 1551. La division par versets avait été instituée pour les Écritures hébraïques par les Massorètes, mais c’est la Bible française d’Estienne parue en 1553 qui introduisit l’actuelle division pour la Bible tout entière. Cette numérotation fut suivie dans les bibles de langue anglaise parues ultérieurement, et elle rendit possible l’élaboration de concordances, comme celle d’Alexandre Cruden, éditée en 1737, et les deux concordances exhaustives de l’Authorized Version, celle de Robert Young, publiée pour la première fois en 1873 à Édimbourg, et celle de James Strong, éditée en 1894, à New York.

Textus Receptus. R. Estienne a aussi publié plusieurs éditions du “ Nouveau Testament ” grec. Elles étaient essentiellement basées sur le texte d’Érasme corrigé d’après la Polyglotte de Complute de 1522 et 15 manuscrits cursifs récents datant des quelques siècles précédents. En 1550, R. Estienne publia sa troisième édition du texte grec, qui devint le Textus Receptus (ou texte reçu) et qui servit de base à d’autres traductions anglaises du XVIe siècle ainsi qu’à la King James Version de 1611.

Textes grecs affinés. Par la suite, des hellénistes ont produit en nombre croissant des textes affinés. Citons celui, remarquable, de J. Griesbach qui a eu accès aux centaines de manuscrits grecs devenus disponibles vers la fin du XVIIIe siècle. La meilleure édition du texte grec de Griesbach dans sa totalité fut publiée en 1796-1806. Son texte de référence servit de base à la traduction anglaise de Sharpe en 1840, et c’est le texte grec de l’Emphatic Diaglott qui parut en entier pour la première fois en 1864. D’autres textes excellents ont été produits par Konstantin von Tischendorf (1872) et Hermann von Soden (1910), le texte de ce dernier ayant servi de base à la version anglaise de Moffatt en 1913.
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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyMar 21 Juin à 9:59

Sunglass
Intéressons-nous cependant au fils d’Henri Estienne, Robert Estienne. On sait peu de chose concernant ses études, sinon que, jeune encore, il maîtrisait le latin et qu’il acquit rapidement le grec et l’hébreu. Robert Estienne avait appris l’art de l’imprimerie auprès de son père et lorsqu’il lui succéda, en 1526, sa réputation de linguiste consommé était déjà établie. Bien qu’il publiât des éditions critiques de littérature latine et d’autres œuvres d’érudition, il vouait un attachement indéfectible à son premier amour, la Bible. Ardemment désireux d’accomplir pour la Bible latine ce qui avait été réalisé pour les classiques latins, Robert Estienne se proposa de restituer au plus près le texte original de la Vulgate, la Bible latine traduite par Jérôme au Ve siècle.

Une Vulgate affinée

Jérôme avait traduit la Bible à partir des langues originales, l’hébreu et le grec. Cependant, aux jours d’Estienne, la Vulgate avait mille ans d’existence, si bien que, de copie en copie, de nombreuses erreurs et altérations s’étaient glissées dans le texte. En outre, au cours du Moyen Âge, un enchevêtrement de légendes médiévales, de paraphrases et de gloses avaient surchargé la Parole de Dieu et s’étaient mêlées à un point tel au texte biblique qu’on commençait à considérer ces ajouts comme des écrits inspirés.

Pour écumer tout ce qui ne faisait pas partie du texte original, Estienne appliqua les méthodes de la critique textuelle utilisées pour l’étude des classiques. Il dénicha les plus anciens et les meilleurs manuscrits disponibles. Dans les bibliothèques de Paris et de ses environs, mais également dans des villes comme Évreux et Soissons, il exhuma plusieurs vieux manuscrits dont un remonterait au VIe siècle. Scrupuleusement, Estienne se livra à une comparaison passage par passage des différents textes latins, ne retenant que les leçons dont l’autorité semblait la mieux établie. Le fruit de ce travail, la Bible d’Estienne, parut en 1528 et marqua un progrès considérable dans l’établissement d’un texte biblique plus exact. Estienne apporta des améliorations supplémentaires dans les éditions qui suivirent. D’autres avant lui avaient travaillé à la correction de la Vulgate, mais il innova en fournissant le premier apparat critique vraiment efficace. Dans les marges, Estienne signala l’emplacement des passages douteux qu’il avait supprimés. Il indiqua également les lectures acceptant plusieurs variantes. Il cita de surcroît les sources manuscrites appuyant de telles retouches.
a suivre.
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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyVen 29 Juil à 16:42

Sunglass
la traduction en ligne


Les Saintes Écritures — Traduction du monde nouveau :
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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyMar 2 Aoû à 8:00

Comment la Bible a été préservée

DE SOLIDES témoignages attestent que la Bible, la Parole inspirée de Dieu, a été copiée et transmise fidèlement jusqu’à aujourd’hui. Ces témoignages consistent en manuscrits anciens disponibles actuellement, peut-être 6 000 de la totalité ou de parties des Écritures hébraïques, et quelque 5 000 des Écritures chrétiennes en grec.

Écrits originaux Les écrits originaux de la Bible furent rédigés à la main sur des matériaux périssables tels que le papyrus et le vélin ; pour autant qu’on sache, aucun original ne subsiste.

Copies — en hébreu ou en grec Peu après la rédaction des originaux, on commença à en produire des copies manuscrites. Les copistes veillaient très soigneusement à transmettre le texte avec exactitude ; les Massorètes comptaient même les lettres qu’ils copiaient.

Premières traductions Pour que les Écritures soient disponibles en d’autres langues, il fallut traduire la Bible. Il existe aujourd’hui des manuscrits de versions anciennes telles que la Septante (une traduction des Écritures hébraïques en grec, des IIIe et IIe siècles av. n. è.) et la Vulgate de Jérôme (une traduction des textes hébreu et grec en latin, produite au départ vers 400 de n. è.).

Textes de référence En faisant une étude comparative de centaines de manuscrits bibliques existants, des spécialistes ont préparé des textes de référence. Ces éditions imprimées des textes en langue originale proposent les meilleures leçons disponibles tout en attirant l’attention sur les variantes que présentent certains manuscrits. Des textes des Écritures hébraïques indiquant en note les leçons comparatives ont été mis au point par des biblistes comme C. Ginsburg et R. Kittel. Parmi les textes de référence des Écritures grecques chrétiennes figurent ceux qu’ont publiés B. Westcott et F. Hort, ainsi que E. Nestle et K. Aland.

Traductions modernes Aujourd’hui, les traducteurs de la Bible se servent généralement des textes de référence en langue originale pour produire des traductions modernes.
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Petite fleur




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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyMar 2 Aoû à 14:51

Ici c'est un forum de PARTAGE... Colère J'aime parler de Dieu, mais tu est tellement arrêter sur tes idée préconcu que c'est impossible d'échanger avec toi, te rend tu compte que pratiquement personne ne doi lire tes message long comme ça???
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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyMar 2 Aoû à 15:06

Petite fleur a écrit:
Ici c'est un forum de PARTAGE... Colère J'aime parler de Dieu, mais tu est tellement arrêter sur tes idée préconcu que c'est impossible d'échanger avec toi, te rend tu compte que pratiquement personne ne doi lire tes message long comme ça???

si tu trouve mon dernier méssage long c'est que tu dois être fatiguer . Hein
bonne soiréee. Bisous
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Alliance
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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyMar 2 Aoû à 16:50

Salut Petite fleur

Un forum c'est comme la télévision, quand une émission ne nous interresse pas on zappe, c'est ce que je fait et ce que font les autres parce qu'il n'y a personne qui est intervenue ici. Clin d'oeil

Rien ne t'empêche que de ton côté tu écris un sujet qui interressera plus le public, sa s'appelle un sujet qui fait de l'audition.

Alliance
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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? EmptyMer 3 Aoû à 11:20

SURTOUT QUE SI ON LIT BIEN LE PREMIER MESSAGE SUR CE FIL . Cool
( sujet sans polémique )
chercher l'érreur.. Bisous
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MessageSujet: Re: comment la bible nous est parvenue?   comment la bible nous est parvenue? Empty

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