Un jour, en me rendant à une ville voisine, par affaire, je me suis stationné près d'un édifice ayant une structure assez imposante par sa forme et par sa hauteur. Le vent était assez fort mais constant. Dû à la structure de cet édifice le vent créa un tourbillon. Dans ce tourbillon , j'apercevais un bout de papier qui tournait et tournait, prisonnier de cette turbulence. Il m'arrive souvent, d'être comme ce bout de papier, prisonnier de ce tourbillon généré par le vent de l'Esprit. Bien des gens comme moi sont prisonniers par ce vent non pas que celui-ci est nuisible, mais plutôt du fait que la structure (l'Église) par sa taille et par sa forme, provoquent des tourbillons dont certains bouts de papier comme moi restent prisonniers du vent. Le vent de l'Esprit souffle où il veut. On ne sait pas d'où il vient, ni où il va, mais il souffle toujours. L'Esprit saint induit l'action en paroles par les prophètes, en gestes par l'Évangile. J'ai le pré sentiment que le vent de l'Esprit soufflera plus fort dans ce millénaire. Le Père s'est manifesté à Abraham , le verbe il y a deux milles ans, par son évangile, l'Esprit est toujours, mais le vent sera plus fort. L'Esprit induit l'action. Comme le vent dans ma métaphore, mais, les structures existantes (Églises), toutes religions confondues, par leur forme, emprisonnent beaucoup de petits bouts de papiers comme moi, dans ces tourbillons où les effets de ce vent portent à l'action, mais celle-ci reste futile. Que faire? Faut-il ouvrir toutes les portes et les fenêtres de cette structure afin que le vent passe librement ou modifier la forme de ces structures, dont certaines sont millénaires, afin de diminuer le plus possible le phénomène du "tourne en rond "? Ou bien qu'il y est un camion de livraison (laïcs) s'arrêtant près de cet édifice, annihilant cette turbulence et ainsi laissant ce petit bout de papier parcourir son petit bout de chemin. Je ne veux pas démontrer que les structures sont nuisibles. C'est la forme de cette structure qui est nuisible non pas par elle même. Il est impossible de faire avancer un avion avec une hélice en forme de prisme. Il faut harmoniser les courbes, les formes, pour que cette hélice, avec le vent, puisse créer du mouvement et de l'action avec un minimum de turbulence.